L’ANC et le RC ne participeront pas au leurre de la « lutte contre l’antisémitisme » servant de cache sexe au « soutien inconditionnel » d’Israël par toutes les forces réactionnaires françaises. Une manifestation qui de plus légitimera les partis d’extrême droite comme étant membres du fameux « arc républicain ».
Nous ne défilerons pas dimanche, mais samedi pour stopper le génocide palestinien.
Devant la barbarie de l’armée d’occupation (10 000 palestiniens morts, dont 4 000 enfants) et la montée de la réprobation de l’opinion publique française et internationale, la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat n’ont rien trouvé de mieux que d’appeler à une marche contre l’antisémitisme ce dimanche.
Ils veulent ainsi marteler leur idée que toute critique à l’encontre de l’État colonialiste d’Israël serait de l’antisémitisme.
Lorsque les forces occupantes tuent des civils, cela s’appelle de la légitime défense, mais lorsque les occupés tuent des civils cela s’appelle du « terrorisme ».
Si vous n’êtes pas d’accord avec cette règle journalistique ou si vous pensez qu’elles favorisent une des deux parties au conflit, c’est que vous êtes un « dangereux antisémite ». C’est dans ce cadre qu’a été arrêtée en pleine rue, à la manière des barbouzes, Mariam Abu Daqua militante FPLP venue témoigner en France de ce qui se passe en Palestine.
Si l’antisémitisme doit être combattu, son instrumentalisation aussi. Actuellement, cette “lutte contre l’antisémitisme” facilite la montée des extrêmes-droites, le renforcement de l’islamophobie et le recul des libertés démocratiques.
Pour notre part nous serons présents ce samedi dans les manifestations pour la Palestine partout en France et au meeting pour la Paix, samedi 11 novembre à 15 h au Théâtre de la Belle Étoile à Saint-Denis. Car les violences en Ukraine comme en Palestine sont l’œuvre de l’impérialisme occidental que nous devons stopper avant que cela ne dégénère en guerre mondiale.